Ateliers d'écriture

    Déroulement : après avoir lu et réfléchi sur 10 textes de l’autrice Aurore Rivals en amont du travail d’écriture, les 140 élèves de 6èmes ont été invités à rédiger leurs propres rencontres sur une piste cyclable à l’instar du Gars à vélo. C’est l’autrice qui  a guidé les élèves  tout au long de la rédaction  répartie sur 3 séances  d’une heure. Aurore a  toujours respecté le choix des jeunes tout en  leur faisant respecter  la cohérence et la vraisemblance. 

Des couvertures ont été créées par les volontaires et les textes manuscrits (ex ci-dessous) ont été  exposés au CDI  et feuilletés par tous les élèves et les parents au cours de la fête du collège  en fin d’année, juin 2024.  

J’ai recopié quelques textes au traitement de texte car les scans et l’écriture ne permettent pas toujours une lecture fiable. La seule correction apportée concerne les fautes d’orthographe qui malgré les relectures persistent.  

Si vous souhaitez consulter des exemples écrits à la main, cliquez sur ce lien : textes manuscrits


 Florilège de textes

Une rencontre qui change le regard sur les autres.

Les filles à vélo.

Nous roulons sur la  piste cyclable avec les vieux vélos de nos grands-pères, nous  rencontrons des personnes malheureuses. Un moment, une de nos roues de vélo explose et noue ne pouvons plus  avancer.  Il y a des gens qui nous regardent mais qi ne s’arrêtent pas pour nous aider.

            Un moment, il y a un vieux monsieur qui s’arrêta pour nous aider car il avait pitié de nous. Le monsieur descend de son vélo et prend une chambre à air dans son panier. Après que le monsieur a réparé la roue  qui avait explosé, on commence à faire connaissance.

            Après avoir fait connaissance le monsieur nous dit qu’il a un rendez-vous et part vite.  Nous partons tous de notre côté et nous croisons des personnes très heureuses.

                                                                                                                    Elise, Romy et Léna

 

Trois rencontres inattendues qui valorisent la tolérance et l’acceptation de l’autre  tel qu’il est.

En route vers la piscine

Je marchais sur la  piste cyclable en route vers la piscine. Quand tout à coup, j’ai vu un cochon en train de chanter en se roulant dans une flaque de boue. Je l’ai trouvé mignon, alors je lui propose de venir avec moi à la piscine.

-« Bonjour petit cochon, je te trouve assez sympa ! Ca te dirait de venir avec moi à la piscine ?

-Oui comme ça je pourrai nettoyer toute la boue qu’il y a sur moi !

-Euh, c’est interdit  !...mais cela ne me concerne pas. En route ! »

Nous partons donc à la piscine. Mais la route était tellement longue que nous avons dû nous arrêter dormir au bord de la piste. Le matin, j’ai entendu : « Cocorico ! ». J’ai sursauté et remarqué que le coq était sur moi ! 

-« Mais que fais-tu là ? ! J’ai eu peur !

-Je vous ai observés hier soir et je veux aller bronzer à la  piscine !

-Mais comment ça tu nous espionnais ? ! Mais c’est d’accord ! Viens avec nous ! Après tout, plus on est de fous plus on rit !

-Oui !!Merci beaucoup ! Je suis très heureux d’avoir rencontré  des gens aussi agréables que vous qui m’acceptent, vous savez, un coq n’est pas très utile alors les gens me rejettent souvent.

-D’accord… Allez zen route ! Viens avec nous ! Cochon, lève-toi ! En route vers la piscine ! »

Nous sommes  donc encore une fois repartis. Mais il y a un bruit : « Hi hi ! Hi, hi ».

-« Qu’est-ce que ce bruit ? », je me demande alors.   

-« Je ne sais pas », répondent en chœur le cochon et le coq. »

J’essaie alors  de savoir d’où ça vient.

Et je m’approche d’un buisson jusqu’à remarquer une chèvre en train de rigoler.

-Oh bonjour Mme la Chèvre.

-Bonjour mademoiselle, je joue  à me faire des blagues pour passer le temps car je n’ai pas vraiment d’amis. 

-Et bien… j’allais justement à la piscine avec mes amis. Veux-tu te joindre à nous et devenir notre amie ?

-Avec plaisir !  Merci beaucoup pour votre gentillesse !

-C’est parti ! En route vers la piscine ! »

                                                                                                                               Zoé, Alya, Arthur. 

 

Deux rencontres autour de la solidarité et de l’amitié. 

Notre skate

Un jour nous étions sur la piste cyclable en skate. Puis nous croisons un homme à la rue un pot à la main avec de l’argent dedans. Puis une fille passe été lui vole son pot. L’homme crie «  A l’aide, au voleur ! ». Donc nous partons à la poursuite de la fille. Dix minutes après, elle s’arrête nous en profitons pour l’arrêter. Et elle nous explique qu’elle voulait aussi un skate   mais qu’elle n’avait pas assez d’argent donc elle en a volé. Nous lui proposons  d’emprunter notre troisième skate qu’on a dans notre sac à dos et d’en faire avec nous. Mais elle doit rendre l’argent à l’homme. Puis  elle va rendre l’argent à l’homme avec nous. Après on commence à jouer ensemble et une amitié soudée se crée.

                                                                                                                                        Sacha et Lilwen

La réconciliation d’une fratrie  à Noël.

Le gars à trottinette et dépressif

            Nous voyons  une personne pleurer à pied nous lui proposons de monter avec nous et de se vider de ses émotions.

Ce dépressif monte été dit : personne ne m’aime, ma mère est morte, mon père est alcoolique et mon frère est en Thaïlande car on s’est faché. Mais je veux le recontacter   mais je n’ai pas le courage.

-« Mais si recontacte-le  c’est le moment c’est bientôt les fêtes de Noël un moment de paix.

-Tu as peut-être raison je vais le recontacter.

Merci je me sens mieux. »

Le dépressif recontacte son frère et il revient en France puis ils passent les fêtes de Noël ensemble. 

                                                                                                                                     Rayen et Timéo

 

La gourmandise détournée !

Un samedi après-midi (manuscrit à la suite)

            Un samedi après-midi, je décidai d’aller manger une glace à Andernos.

Je rêvais d’une glace banane-chocolat, donc j’ai pris mon vélo orange été blanc et partis en direction de la piste cyclable.

Il faisait beau et il n’y avait pas beaucoup de monde, je pouvais rouler tranquillement. J’aimais bien le soleil qui me  réchauffait et j’étais impatient de manger ma glace.

Tout à coup, alors que je roulais calmement, je vis  quelque chose de gris s’agiter sur le sol. Etait-ce un chiffon  qui bougeait à cause du vent ? Je descendis de mon vélo et me rendis compte qu’il s’agissait d’un bébé pigeon blessé à l’aile.

Je pris un sopalin pour l’envelopper dedans et le posai doucement dans mon panier à vélo. J’entendis un « cui, cui » alertant, le pauvre semblait souffrir. Je devais vite l’amener  à la L.P.O. à Audenge. Je me remis donc rapidement en route

Tant pis pour ma glace !

Arrivé sur place, je le déposai  en espérant qu’il survive. Les membres de la L.P.O. le déposèrent dans une volière à pigeon avant de le soigner.

Je me demandais si finalement je n’avais pas le temps de manger cette glace qui me tentait tant.           

            C’est sûr je repasserai  prendre des nouvelles de mon pigeon.

                                                                                                                                           Noé et Sophie (AESH)

 

Solidarité et amitié.

Le gars à vélo

Nous faisons du vélo sur la piste cyclable, on aperçoit un homme au sol  qui a l’air d’avoir mal. Alors nous  l’aidons à se relever. Il nous remercie et nous le ramenons chez lui. Il nous invite à déjeuner. On lui répond : « Oui, avec plaisir ».

Nous sommes chez l’homme on lui pose des questions :

-« Vous avez quel âge ? »

Il nous répond :  

-« 55ans ».

Après le déjeuner, il nous dit :

-« Vous avez le temps de faire un tour à vélo ? »

Nous sommes ravis par sa proposition, on prend nos vélos pour rouler avec notre nouvel ami, sur la  piste cyclable.

                                                                                                                                            Noah, Timothé


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